Les chenilles processionnaires à Toulon : un fléau à prendre au sérieux
Publiée dans Nos interventions
Les chenilles processionnaires du pin représentent une problématique importante dans le département du Var, et plus particulièrement à Toulon. Ces insectes, à l’apparence inoffensive, sont en réalité dotés de poils urticants qui peuvent provoquer de graves réactions allergiques chez l’homme et les animaux.
Pourquoi sont-elles dangereuses ?
- Poils urticants : Le contact avec ces poils peut entraîner de fortes démangeaisons, des œdèmes, des difficultés respiratoires et, dans les cas les plus graves, des chocs anaphylactiques.
- Dégâts sur les pins : Les chenilles se nourrissent des aiguilles de pin, affaiblissant ainsi les arbres et les rendant plus vulnérables aux autres agressions.
Le cycle de vie de la chenille processionnaire
Le cycle de vie de la chenille processionnaire se déroule en plusieurs étapes :
- Ponte des œufs : Les papillons pondent leurs œufs à l’extrémité des branches de pin, à l’automne.
- Procession : Lorsque les chenilles sont prêtes à se nymphoser, elles descendent de l’arbre en procession pour s’enfouir dans le sol.
- Nymphose et émergence des papillons : Les chenilles se transforment en chrysalides, puis en papillons qui sortiront l’année suivante.
Comment se protéger des chenilles processionnaires ?
- Évitez les zones infestées : Pendant la période de procession (généralement de février à mai), évitez de vous promener sous les pins infestés et tenez vos animaux de compagnie en laisse.
- Ne touchez pas les nids ni les chenilles : Même mortes, les chenilles conservent leurs propriétés urticantes.
- Protégez-vous : Portez des vêtements couvrants et des gants si vous devez vous approcher d’une zone infestée.
- Faites appel à Régul-nuisibles-4D : Si vous constatez la présence de nids de chenilles processionnaires sur votre propriété, contactez nous.
Le traitement des chenilles processionnaires à Toulon
Plusieurs méthodes de traitement existent pour lutter contre les chenilles processionnaires :
- Élimination mécanique des nids : Cette méthode consiste à détruire les nids à l’aide de perches équipées d’une pince ou d’un aspirateur.
- Piégeage : Des pièges à phéromones sont utilisés pour capturer les papillons mâles et ainsi limiter la reproduction.
- L’Écopiège : devenu une référence dans la lutte biologique contre les chenilles processionnaires du pin. Ce dispositif innovant offre une alternative efficace et respectueuse de l’environnement aux traitements chimiques souvent utilisés.
Il est important de noter que le traitement des chenilles processionnaires doit être réalisé par des professionnels qualifiés, afin d’éviter tout risque d’accident.
Mon chien a mangé une chenille processionnaire que faire ?
C’est une urgence vétérinaire !
Si votre chien a ingéré une chenille processionnaire, il est impératif de consulter un vétérinaire au plus vite. Les poils urticants de ces chenilles sont extrêmement dangereux et peuvent provoquer des lésions graves au niveau de la bouche et de l’œsophage.
Pourquoi c’est dangereux ?
- Nécrose des tissus : Les poils urticants peuvent provoquer des nécroses tissulaires importantes, notamment au niveau de la langue.
- Douleurs intenses : Votre chien souffrira énormément.
- Complications respiratoires : Dans les cas les plus graves, des complications respiratoires peuvent survenir.
Que faire ?
- Ne paniquez pas : Restez calme et agissez rapidement.
- Contactez votre vétérinaire : Expliquez-lui la situation et suivez ses instructions.
- Ne tentez pas de traitement à domicile : Les premiers soins peuvent aggraver la situation.
- En attendant la consultation vétérinaire :
- Isolez votre chien : Évitez tout contact avec d’autres animaux ou personnes pour éviter la propagation éventuelle des poils urticants.
- Surveillez votre chien : Notez l’évolution de ses symptômes (salivation excessive, difficultés à avaler, vomissements…).
Que fera le vétérinaire ?
- Examen clinique : Le vétérinaire examinera votre chien et évaluera la gravité des lésions.
- Traitement : Il pourra administrer des anti-inflammatoires, des corticoïdes et éventuellement des antibiotiques. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour retirer les tissus nécrosés.